De nouvelles perspectives à long terme pour le site industriel de La Hague

EDF EDF, le 28 mai 2024

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Usine Orano à La Hague


De nouvelles perspectives s’ouvrent sur le long terme pour le site industriel d’Orano, confirmant ainsi le traitement à terme des combustibles usés destinés à être entreposés dans la piscine envisagée sur le site de La Hague.



À la suite du Conseil de politique nucléaire tenu par le président de la République le 26 février dernier, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, sont venus à La Hague le 7 mars confirmer le choix du recyclage dans la politique nucléaire nationale.


Cette décision s’inscrit dans la feuille de route de l’aval du cycle du combustible qui prévoit à la fois la prolongation des usines actuelles d’Orano et le lancement d’études pour la création d’une nouvelle usine de traitement des combustibles usés et de nouvelles capacités de production de combustibles MOX, le tout sur le site industriel de La Hague.



« Des annonces majeures pour la filière nucléaire qui confirment le choix du recyclage des combustibles et la pertinence de leur entreposage à La Hague »



L’État confirme ainsi le traitement à terme des combustibles usés destinés à être entreposés à La Hague, posant les bases d’une vision industrielle pour le Cotentin jusqu’à la fin de ce siècle.


Dans ce nouveau contexte, l’Autorité de sûreté nucléaire a auditionné conjointement, le 11 avril 2024, EDF et Orano, sur la gestion des combustibles usés et sur les enjeux de sûreté associés au « cycle du combustible ».



« L’ASN confirme le besoin de nouvelles capacités d’entreposage de long terme de combustibles usés, dans les délais les plus courts possibles, avec des objectifs de sûreté de haut niveau »



A l’issue de cette rencontre, l’ASN prend note que la saturation des capacités d’entreposage de combustibles usés interviendrait à l’horizon 2040 et « a appelé les exploitants à mettre tout en œuvre pour que de nouvelles capacités d’entreposage de long terme de combustibles usés soient mises en service dans les délais les plus courts possibles, avec des objectifs de sûreté de haut niveau ».


Après avoir fait évoluer fin 2023 le dossier de demande d’autorisation de création (DAC) du projet de piscine pour prendre en compte des éléments structurants issus de la concertation continue en cours, EDF se donne un délai supplémentaire pour examiner les conséquences que cette évolution du contexte pourrait avoir sur son dossier, ce qui pourrait conduire à un dépôt de DAC après l’été.


Pour consulter la note d’information de l’ASN, cliquez ici.